C'est vers 8h que j'ai quitté mon hôtel.
Les routes droites ont pris le dessus et les champs de cailloux désormais présents depuis TIZNIT m'ont accompagné tout au long du chemin.
J'ai doublé une caravane du 17 avec à bord un trentenaire seul qui allait faire de la "planche à parachute" à Nouadibou. Il m'avait dit qu'il y aurait du vent vers DAHKLA et effectivement en arrivant sur cette langue de terre autour de midi, il y avait un fort vent latéral...
Une fois dans cette ville, j'ai cherché de quoi manger ainsi qu'un hôtel...J'ai difficilement trouvé un restaurant mais pour l'hôtel, j'ai renoncé compte tenu des prix qui m'étaient proposé et sans doute aussi parce qu'il était assez tôt et que je pouvais continuer.
J'ai donc repris la route au milieu de plantations de champs de cailloux qui devenaient de moins en moins productifs... avec de beaux passages de chameaux et une température assez agréable pour arriver à la dernière station service avant la frontière juste avant la tombée de la nuit et avec l'esprit de l'homme heureux de trouver de quoi manger et dormir après les quelques 200 derniers kilométres de "rien que des cailloux et quelques chameaux"...
Il y avait là plusieurs camions et voitures qui allaient passer la nuit à l'hotel de la station dont une voiture du Rhone avec deux jumeaux et un copain d'une vingtaine d'année... Ils m'ont assez vite abordé alors que je faisais le plein d'essence pour me demander de se joindre à eux pour la traversée de la MAURITANIE...ce que j'ai bien entendu accepté...
La nuit fut douce dans un lit "brutal", pas de moustiques....et pas de bruit: j'ai pu me reposer de ma grosse journée après avoir mangé un tagine de poulet..
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